Jean BERNABÉ
Né
en 1942 au Lorrain (Martinique), Jean Bernabé, agrégé de grammaire,
docteur d’État en sciences du langage, spécialiste de la langue
créole, fondateur du GEREC-F (Groupe d’études et de recherches
en espace créolophone et francophone), est professeur de Langues
et Cultures régionales à l’Université des Antilles et de la Guyane.
Co-auteur d’Éloge de la créolité publié en 1989, Jean Bernabé
est l’auteur d’ouvrages de linguistique tels que Fondal-natal
(1983) et Fondas Kréyol-la (1987) et signe trois romans,
Le Bailleur d’étincelles (2002), Partage des
ancêtres (2004) et La Malgeste des mornes (2006).
Raphaël
CONFIANT
Né
en 1951 au Lorrain (Martinique), Raphaël Confiant, membre du GEREC-F,
est l’auteur de plusieurs romans en créole tels que Kòd Yanm
(1986) et Marisosé (1987). Il a été révélé en France par
Le nègre et l’amiral (1988) et fut de nombreuses fois
primé pour ses romans en langue française. Co-auteur d’Éloge
de la créolité (1989) avec Jean Bernabé et Patrick Chamoiseau,
il a depuis obtenu le prix Novembre pour Eau de café (1991),
le prix Casa de las Americas pour Ravines du devant jour (1995)
et le prix RFO pour Le meurtre du Samedi-Gloria (1998).
Ernest PÉPIN
Né
en 1950 à Castel Lamentin (Guadeloupe), Ernest Pépin est actuellement
directeur adjoint du Cabinet du Conseil général de la Guadeloupe.
Auteur de recueils de poésie dont Boucan de mots libres
(1990) pour lequel il a obtenu le prix Casa de las Americas, il
a également publié plusieurs romans : L’homme au bâton
(1994) qui reçut le prix des Caraïbes, Tambour-Babel (1996),
Le Tango de la haine (1999), Cantique des tourterelles
(2004) et l’Envers du décor (2006). Il est chevalier des
Arts et des Lettres.
SAMIAN
Né
en 1983 dans la région de Pikogan en Abitibi-Témiscamingue (Québec,
Canada), Samian, de son vrai nom Samuel Tremblay, est un métis
engagé qui a choisi le rap comme mode d’expression. Révélé au
public montréalais lors de sa prestation au Festival Voix d’Amérique
(2006), Samian propose des chroniques sociales où il dénonce les
fléaux qui rongent la jeunesse amérindienne. Auteur et interprète,
le rappeur a choisi la langue de ses ancêtres, l’algonquin, pour
offrir un Hip Hop fidèle à la réalité de sa communauté.
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