Olga Hazan
s'est jointe au Groupe Poexil en 2001, à l'occasion de
la préparation des Rencontres internationales avec
Salah Stétié (voir Alexis Nouss dir., Poésie,
terre d’exil. Autour de Salah Stétié, Trait-d’union,
“ Le soi et l’autre ”, 2003).
Détentrice
d'un Ph.D. de l'Institut d'études médiévales
anciennement affilié à l'Université de Montréal
et actuellement professeure associée en histoire de l'art
à l'Université du Québec à Montréal,
Olga Hazan a produit de nombreuses publications, dont Le mythe
du progrès artistique paru en 1999 aux Presses de
l'Université de Montréal et qui lui a valu une nomination
aux prix littéraires du Gouverneur général
du Canada. Cette étude, où elle soutient que le
mythe du progrès artistique régit le discours de
l'histoire de l'art, depuis son émergence au début
de la Renaissance, de manière structurelle plutôt
que conjoncturelle, l'a portée à s'intéresser
aussi à l'histoire, non plus seulement du discours mais
aussi des institutions dans lesquelles s’inscrit ce champ, ainsi
qu’au rôle important et particulier que joue l’histoire
de l’art à Montréal au tout début du XXe
siècle, soit peu de temps après la fondation de
l’Université Laval à Montréal. Sur ce sujet,
Olga Hazan a présenté au Centre d’exposition de
l’Université de Montréal en 2004 une rétrospective
des œuvres de Jean-Baptiste Lagacé, premier titulaire d’une
chaire en histoire de l’art au Canada, et s’apprête à
publier une imposante monographie sur ce personnage polyvalent
qui a marqué notablement plusieurs générations
de Montréalais.
Dans leurs
axes plus théoriques, les recherches d’Olga Hazan portent,
depuis 2001 et sa rencontre avec Poexil, sur la rhétorique
de l'image entre judaïsme, christianisme et islam et, plus
précisément, sur la manière dont cette rhétorique
s’inscrit dans la morphologie du sacré, entre pouvoir,
savoir et représentation, entre figuration et désincarnation.
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