René
La Fleur interrompt ses études en biologie au University
of Winnipeg pour réintégrer le giron franco-manitobain
en tant qu’étudiant en littérature française
au Collège universitaire de Saint-Boniface. Après
l’obtention de son baccalauréat, il étudie les langues
germaniques et latines (Germanistik et Romanistik) en ancienne
Allemagne fédérale. Il retourne au Canada en 1990
pour faire une maîtrise en création littéraire
à l’Université de Montréal, à l’époque,
l’une des rares institutions au monde à offrir ce genre
de programme en français. Il commence sa carrière
de professeur de littérature au collégial en 1992,
en même temps qu’il termine son mémoire de maîtrise.
Pendant les prochaines années, il jonglera l’enseignement
de la littérature, essentiellement au cégep de Saint-Laurent,
et ses recherches doctorales sur l’œuvre d’Henri Michaux. Après
l’obtention de son doctorat en 2000, René La Fleur poursuit
son exploration, amorcée avec la thèse, des langages
paraverbaux en faisant de la danse contemporaine, puis réintègrera
le milieu de la recherche universitaire par le biais du groupe
Poexil. Plus récemment, il écrit des textes brefs
en vue de lectures publiques ou de publications à tirage
limité.
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